Le service de protection maternelle et infantile (PMI) de Bouaké-Sokoura a accueilli mercredi 13 mars 2024 une mission de vérification du déploiement effectif du système d’information hospitalier (SIH), un outil de gestion hospitalière implémenté afin de s’assurer de la traçabilité de tous les actes et des ressources dans les centres de santé du pays.
Il s’agissait pour la coordonnatrice du Programme d’amélioration de la gouvernance pour la délivrance des services de base aux citoyens (PAGDS), Madelaine Yao, et sa délégation comprenant le chargé du projet PAGDS à la banque mondiale, Diop Saïdou, de vérifier l’opérationnalité du SIH.
La coordonnatrice du PAGDS s’est dite satisfaite au terme de cette mission au cours de laquelle ils elles et les autres participants ont pu échanger avec les utilisateurs de cet outil, notamment, le personnel de santé pour s’enquérir des réalités et des difficultés rencontrées.
« C’est un sentiment de satisfaction pour nous au terme de cette visite de terrain. Nous avons eu l’agréable surprise de savoir que le personnel s’est approprié l’outil et qu’il a perçu son importance en tant qu’un élément facilitateur de leur mission sur le terrain, mais aussi un élément qui leur donne plus de crédibilité à cause de la qualité des prestations qu’ils peuvent apporter aux clients et à tous ceux qui fréquentent le centre de santé. Ils ont aussi reconnu que désormais ils ont une base de données plus fiables et que le circuit du patient est maîtrisé », a-t-elle déclaré.
Même son de cloche chez le représentant de la banque mondiale qui affirme que le déploiement du SIH s’est fait de façon satisfaisante après avoir suivi le parcours des patients depuis le bureau des entrées, le service de consultation et même le laboratoire. Il a également relevé la joie du personnel de santé qui sent une amélioration dans leurs conditions de travail non seulement en termes de gain de temps, mais aussi en termes de traçabilité des ressources du centre.
Cette mission leur a aussi permis d’identifier quelques domaines d’amélioration en ce qui concerne l’instabilité de l’électricité et le problème d’accès à l’internet. « Nous pensons que ces questions pourront être discutées en long et en large avec la coordination du projet afin de pouvoir apporter des solutions, car c’est aussi ça l’objet de cette mission de supervision qui est de de s’enquérir des progrès réalisés, mais aussi identifier les blocages et trouver ensemble des solutions idoines afin d’accompagner le projet vers l’atteinte de ses objectifs », a rassuré M. Diop.
Le directeur de cabinet du ministre de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture maladie universelle, Dr. Aka Charles Koffi, qui représentait le ministère de tutelle à cette activité de supervision, a également souligné l’importance de ce système de digitalisation qui améliore les services rendus aux populations.
« On a plus besoin de trimbaler des tonnes et des tonnes de papiers, mais juste en un clic on peut avoir toutes les informations concernant le patient. Nous pensons que cet outil a contribué à améliorer et la qualité des soins et la qualité de la gouvernance au niveau de nos hôpitaux », a-t-il indiqué, exprimant les remerciements du ministre Pierre Dimba et du gouvernement à la Banque mondiale qui a permis de déployer le Système d’information hospitalier à plus de 160 structures sanitaires du pays.
Source : AIP
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