Le président du comité national d’éthique des sciences de la vie et de la santé (CNE), Dr Louis Penali, a révélé que le nombre de protocoles de recherche en santé examiné a été multiplié par cinq en dix ans.
Dr Penali qui a livré l’information lundi 20 juin 2023, lors de l’ouverture de l’atelier de formation des membres des comités institutionnels d’éthique sur l’utilisation de la plate-forme de digitalisation de l’évaluation des protocoles de recherche en santé, à l’Institut national de santé publique (INSP), à Adjamé (Abidjan), le nombre de protocoles de recherche en santé examiné est passé d’une moyenne de 20 par à 100, de 2012 à 2022.
« Notre mission est d’évaluer les protocoles de recherche en santé des parties comme les chercheurs, les ONG, des enseignants-chercheurs d’ici et d’ailleurs. Nous donnons également notre avis sur des essais cliniques avant l’obtention de leur autorisation délivrée par l’autorité ivoirienne de régulation pharmaceutique (AIRP) », a-t-il affirmé.
Quant au nombre d’institutions qui ont sollicité le comité national d’éthique des sciences de la vie et de la santé (CNESVS) pour évaluer les protocoles de recherche en santé, ils sont passés de 13 en 2012, à près de 60 en 2022, selon Dr Penali.
Selon son président, le CNE est là pour protéger l’intégrité et l’intérêt des personnes entrant dans la recherche clinique ou toute recherche en santé.
« L’intérêt de la personne humaine prévaut sur tout autre état de considération », a ajouté Dr Louis Penali, précisant qu’en Côte d’Ivoire, les essais cliniques sont réglementés.
Composé d’une dizaine de membres, le comité national d’éthique des sciences de la vie et de la santé existe depuis l’émergence de la pandémie du VIH-Sida. Il a été formalisé en 2001 par un décret. Sa forme actuelle émane d’un texte ministériel qui date de 2018 étendant des compétences au domaine de la bioéthique.
Source : AIP
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