L’Unité de coordination du Partenariat de Ouagadougou (UCPO) organise depuis, mardi 12 novembre un atelier régional visant à restituer les résultats de recherches sur la santé sexuelle et reproductive, afin de renforcer les prises de décisions politiques et programmatiques en matière de planification familiale.
Lors de l’ouverture de l’atelier qui s’inscrit dans le cadre de l’Agenda recherche du Partenariat de Ouagadougou (PO), la directrice de la santé mère-enfant dudit partenariat, Dr Dieney Fadima Kaba, a souligné l’importance de ces résultats pour le développement de politiques et de stratégies innovantes. Ces nouvelles orientations permettront de renforcer les engagements des pays du PO dans le cadre de l’initiative de Planification familiale 2030.
Cet atelier de trois jours rassemble chercheurs, représentants des ministères en charge de la Femme et de l’Enfant des pays du PO, jeunes leaders, et partenaires techniques. Il a également pour objectif de valider les plans d’action visant à intégrer les conclusions des recherches dans les politiques de santé sexuelle et reproductive (SSR) et de planification familiale (PF).
Les participants profiteront également de cette rencontre pour définir les rôles de chaque partie prenante dans le plaidoyer pour des changements basés sur des données probantes. Ils procéderont aussi à un bilan intermédiaire des résultats de la première cohorte du programme de recherche du PO et présenteront le calendrier de la deuxième cohorte prévue pour 2025.
Représentant le ministre ivoirien de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture maladie universelle, la directrice-coordonnatrice du Programme national de santé mère-enfant (PNSME), Fatou Touré, a rappelé que la planification familiale reste une priorité dans la réduction de la mortalité maternelle et infantile.
« Depuis son entrée en fonction, le ministre Pierre Dimba a placé la santé mère-enfant au cœur de sa stratégie, avec notamment la construction de nombreuses infrastructures de santé pour faciliter l’accès des femmes et des jeunes aux services de santé. Ce renforcement des services a permis d’atteindre un taux de prévalence contraceptive de plus de 35 % », a-t-elle indiqué.
Créé en 2011 à Ouagadougou lors d’une conférence régionale, le PO vise à mobiliser les gouvernements, à coordonner le soutien des bailleurs de fonds et à promouvoir une coopération régionale pour combler les besoins non satisfaits en planification familiale. Il regroupe neuf pays de l’Afrique de l’Ouest notamment, le Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Guinée, Mali, Mauritanie, Niger, Sénégal et Togo.
Source : AIP
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