Les acteurs de mise en œuvre du Programme national pour la nutrition, l’alimentation et le développement de la petite enfance (comités régionaux) ont entamé, lundi à Yamoussoukro, une série de renforcements de capacités sur le suivi-évaluation de la gestion des projets qui s’achève samedi.
Il s’agira au cours de ces rencontres, de permettre à tous les intervenants de la lutte d’avoir une bonne compréhension des concepts de base de gestion, de planification et de suivi-évaluation des projets au moment où va s’ouvrir une nouvelle phase.
Selon le secrétaire exécutif du Conseil pour la nutrition, l’alimentation et le développement de la petite enfance, Dr Cissé Moustapha, « la malnutrition existe bien en Côte d’Ivoire et beaucoup plus en zone rurale ». En raison de cette réalité, la Banque mondiale (BM) a accordé 42 milliards FCFA au pays dans le cadre d’un programme de lutte contre la malnutrition dans 14 de ses régions.
« Ce premier projet prend fin en mars prochain et ayant vu le travail qui est fait sur le terrain et les résultats probants, la BM a accordé 32 milliards FCFA pour un programme qui commence en octobre. Il faut suivre et évaluer le travail qui est fait ».
Les comités régionaux comprennent les préfets, 15 ministères techniques sectoriels, les ONG et les collectivités locales. Au cours de la rencontre de Yamoussoukro ils vont tirer les leçons de la première phase en vue de mieux aborder la nouvelle.
La secrétaire générale de préfecture de Daoukro, Gisèle Makré, a marqué l’intérêt que le corps préfectoral accorde au projet de lutte contre la malnutrition « qui apporte un mieux-être à nos populations ». Elle a souhaité plus de sensibilisation au sein des communautés à l’effet de les emmener à s’approprier le projet.
Source : AIP
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