Une campagne socio-sanitaire, dénommée « Semaine régionale de planification familiale » dans la région du Cavally, initiative du Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA), a été officiellement lancée jeudi 30 novembre 2023, au centre de santé du quartier Nikla de Guiglo, par la représentante résidente Cécile Marie Compaoré Zoungrana, sous la présidence de la ministre Anne Désirée Ouloto, présidente du conseil régional.
Mme Compaoré Zoungrana a exprimé sa gratitude aux prestataires de santé et accompagnateurs sociaux pour leur engagement constant en faveur de la question de la santé de la reproduction, du genre et des droits humains au cœur de la mission de l’UNFPA.
La représentante résidente de l’UNFPA a expliqué que la « Semaine régionale de la planification familiale » est une opportunité de mobiliser l’ensemble des acteurs sociaux et de santé, pour informer et sensibiliser sur les bienfaits de la planification familiale, offrir de façon extensible un paquet de services au profit de la population, et renforcer leur engagement, adhésion et contribution, pour un accès équitable aux services de santé en général, et celui de la planification familiale, en particulier.
« Il s’agit de mener des actions conjointes UNFPA/conseil régional aux fins de booster les indicateurs sociaux et sanitaires du Cavally. D’où l’initiative de cette semaine qui va intégrer d’autres services tout aussi importants tels que le dépistage du cancer du col de l’utérus, la recherche active de cas de fistules obstétricales, l’offre de services de consultation juridique et la promotion du leadership des jeunes filles », a-t-elle fait savoir.
Tout en énumérant les acquis sociaux et sanitaires réalisés par l’Etat de Côte d’Ivoire, notamment en matière de planification familiale selon les enquêtes démographiques et de santé, la représentante résidente a révélé que la prévalence contraceptive par les méthodes modernes chez les femmes en union s’est accrue de 12,5% à 18% entre 2012 et 2021. Les besoins non satisfaits en planification familiale ont connu, en revanche, une baisse de 27% à 22% au cours de la même période tout comme la mortalité maternelle réduite de 37%, passant de 614 à 385 décès pour 100.000 naissances vivantes.
Cependant, reconnait-elle, des défis considérables restent à relever malgré ces progrès, au vu de l’objectif ambitieux que le gouvernement ivoirien s’est assigné, en l’occurrence atteindre 500% de taux de prévalence contraceptive d’ici 2030. Promettant l’accompagnement de son organisme, Cécile Marie Compaoré Zoungrana a rappelé que la Côte d’Ivoire bénéficie du développement de stratégies de la demande et de l’offre de services au profit surtout des populations difficilement accessibles, notamment les consultations foraines d’offre de services intégrés, de santé de la reproduction, de planification familiale et de VIH/Sida, ainsi que la distribution à base communautaire de produits contraceptifs modernes.
Source : AIP
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