Les pays doivent agir immédiatement pour garantir une prévention et une prise en charge efficaces des maladies chroniques, en vue de réduire le vieillissement rapide de la population mondiale, propose un rapport de la Banque mondiale.
Selon ce rapport parvenu dimanche 15 septembre 2024 à l’AIP, la mise en œuvre de ces politiques pourrait sauver 150 millions de vies dans les pays à revenu faible et intermédiaire et prolonger l’espérance de vie de millions d’autres d’ici 2050.
En 2023, environ la moitié de la population mondiale atteint le seuil de 80 ans, espéré en 1970 par une personne sur cinq, souligne le document. Il ajoute que le défi majeur du vieillissement rapide de la population, connu sous le nom de “transition démographique”, a des répercussions considérables sur les marchés du travail, les politiques sociales et les services de santé, qui font face à une augmentation du taux de prévalence du diabète, des affections respiratoires et cardiaques, des cancers et de la dépression. Ces maladies non transmissibles (MNT), selon la Banque mondiale, sont désormais la principale cause de mortalité dans le monde.
Il est donc crucial d’investir dans le bien-être tout au long de la vie pour promouvoir une longévité en bonne santé, productive et inclusive, propose le rapport, relevant que des politiques judicieuses peuvent améliorer la vie des populations et réduire les coûts des soins de santé et les dépenses publiques.
Selon ce rapport, intitulé « Libérer le pouvoir de la longévité alliée à une bonne santé : évolution démographique, maladies non transmissibles et capital humain », des stratégies pour soutenir une longévité en bonne santé sont nécessaires, tout en tenant compte des contraintes budgétaires et en favorisant l’équité entre hommes et femmes.
Tout cela ne sera possible que si les pouvoirs publics prennent des mesures vigoureuses dès maintenant, selon une approche de la santé qui englobe tous les secteurs concernés et tous les stades de la vie, de l’enfance au grand âge. Parmi ces mesures figurent notamment l’amélioration de la nutrition des enfants, le renforcement de l’éducation des filles et l’élargissement de l’offre de soins de longue durée, mentionne le document.
Source : AIP
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