L’ONG Génération femme de 3ème millénaire (GFM3), à travers le projet “Impact4life”, plaide pour bénéficier davantage de l’accompagnement du gouvernement dans la prise en charge des enfants rendus vulnérables à cause du VIH SIDA.
L’ONG a fait ce plaidoyer lors d’un atelier organisé mercredi 27 novembre 2024 à Cocody-Abidjan, afin de faire le point des activités du projet depuis l’initiative, en vue d’améliorer les interventions en direction des bénéficiaires.
La conseillère technique du ministère de l’Education nationale et l’Alphabétisation, Marie-Christ Allou, a salué l’initiative qui milite en faveur de la cause des enfants notamment leur prise en charge, non sans relever que son ministère joue un rôle crucial dans l’éducation des enfants.
Elle a fait remarquer que les parents doivent être sensibilisés sur cette maladie, en tant que premiers éducateurs, pour en parler aux enfants. « L’école est le deuxième recours des enfants. Le premier recours, c’est d’abord les parents. Les parents doivent être sensibilisés pour qu’ils aient un impact positif sur le comportement sexuel de nos enfants », a-t-elle indiqué.
A ce rendez-vous, les discussions ont porté sur les difficultés rencontrées qui sont susceptibles d’entraîner un ralentissement à la mise en œuvre des activités. Les acteurs se sont entretenus en tenant compte des orientations des ministères clés pour améliorer la qualité de l’offre de service aux bénéficiaires du projet.
Le coordonnateur du projet, Jonas Mahan, a quant à lui, relevé que l’initiative a pour but de contribuer à améliorer les besoins en matière de santé, d’éducation, d’économie et de protection sociale dans les communautés fortement touchées par le VIH SIDA, surtout chez les adolescents.
Selon lui, l’ONG travaille à ce que les enfants aient effectivement la prise en charge virale pour avoir un avenir radieux. Pour ce faire, elle mène des activités de sensibilisation, de dépistage, de mise sous traitement des enfants dépistés positifs, des suivis réguliers, entre autres.
« L’objectif est de convaincre nos autorités à nous accompagner. Elles le font déjà, mais nous les avons appelées aujourd’hui pour qu’elles nous donnent certaines recommandations pour nous permettre de travailler encore plus aisément », a ajouté M. Mahan.
Ce projet réalisé chez les enfants rendus vulnérables du fait du VIH SIDA prend en compte dix-sept districts sanitaires. Bénéficiant du financement de l’USAID, Impact4life couvre la période du 1er décembre 2022 au 30 septembre 2026.
Source : AIP
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