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Santé / Une vingtaine d’établissements sanitaires privés clandestins fermée dans le Denguélé

La Direction des établissements privés et de professions sanitaires (DEPPS) a procédé, après contrôle, à la fermeture de 24 établissements sanitaires privés qui opéraient de façon clandestine dans le district autonome du Denguélé, composé des régions du Kabadougou et du Folon.

Des équipes de contrôleurs ont effectué des visites dans les deux régions, dans le cadre de l’opération « Zéro clinique privée illégale d’ici 2025 », du lundi 9 septembre au jeudi 12 septembre 2024.  La directrice de la DEPPS, Dr Marie-Josèphe BItty, a restitué les résultats de ces visites, vendredi 13 septembre, à Odienné.

Dans le Kabadougou, sur une prévision de neuf établissements initialement, 16 ont été visités dont 15 exerçaient dans l’illégalité. Douze ont été fermés immédiatement et trois, en voie de régularisation, mis en demeure, a-t-elle communiqué.

Au niveau du Folon, sur un objectif de quatre établissements, huit ont été répertoriés sur le terrain. Tous ont été fermés parce que ne disposant d’aucune autorisation.

Les régions de la Bagoué, du Worodogou et du Béré, pour un total de 12 districts sanitaires, ont aussi reçu des missions de contrôle de la DEPPS.

Dans l’ensemble des cinq régions, un total de 106 établissements sanitaires privés ont été visités dont 100 non autorisés. Il a été procédé à la fermeture immédiate de 66 de ces établissements, 34 ont été mis en demeure et quatre, reconnus légaux et conventionnels, ont été félicités.

« En matière de santé, le public et le privé se tiennent la main mais il faut un privé de qualité. Les établissements informels sont un danger pour la population. On a pu voir déjà l’insalubrité total en dehors du fait que les établissements fermés ne détenaient aucun papier. Ce sont des gens qui pratiquent des actes chirurgicaux, des actes médicaux alors qu’ils n’en ont pas la capacité, la compétence. Ils font des avortements, ils délivrent des ordonnances qui induisent des insuffisances rénales, ils font des prescriptions qui ne sont pas de qualité », a notamment déploré Dr Bitty.

Elle a rappelé l’objectif de l’opération « zéro clinique privée illégale d’ici 2025 » qui est de juguler l’exercice illégal des établissements sanitaires privés et des professions de santé.

L’opération « Zéro clinique illégale d’ici 2025 » participe de la politique nationale pour garantir aux populations des soins de santé de qualité à tous les niveaux. D’autant que les autorités ivoiriennes déroulent un plan d’investissement de plus de 1 000 milliards de FCFA pour un secteur sanitaire public performant et de qualité.

Selon des estimations de la DEPPS, 40% des prestations sanitaires sur le plan national sont délivrées par le secteur privé, pendant que le Conseil national des droits de l’homme en Côte d’Ivoire (CNDHCI), dans son rapport 2022, a révélé que 1022 structures sanitaires privées exercent dans l’illégalité. Le gouvernement, lors de son conseil des ministres du 6 décembre 2023, a décidé de la fermeture de ces cliniques illégales.

Source : AIP

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