Le directeur coordonnateur du Programme national de la santé mentale(PNSM), Pr Koua Asséman Médard a annoncé une possible collaboration entre la médecine moderne et traditionnelle pour une meilleure prise en charge thérapeutique des affections mentales.
Le Pr Koua, s’exprimait, vendredi 8 novembre 2024, lors de la journée d’hommage aux précurseurs de la psychiatrie notamment, le prophète Atcho Albert et Dr Antoine Abbhé à Brègbo, un village de la sous-préfecture de Bingerville,
Il a expliqué, sur la base des différentes études, que la question des croyances, de la religion, des pratiques traditionnelles, des rituels était importante dans le parcours de soins des patients, dans le cadre de la santé mentale.
“Et donc, on ne peut ni soigner ni offrir des soins durables, si on ne prend pas en compte la collaboration des guérisseurs traditionnels”, a-t-il ajouté, autour de la thématique centrale “Patrimoine, psychiatrie et interculturalité”.
Selon le ministère de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture maladie universelle, la couverture en établissement de soins modernes en Côte d’Ivoire, est estimée à un établissement sanitaire de premier contact pour 12 822 habitants, une maternité pour 14 000 femmes en âge de procréer, un lit d’hôpital pour 2890 habitants et un médecin pour 9 000 habitants.
Le pays compte un tradipraticien de santé pour 200 habitants.
Source : AIP
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