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Technologies / Implants cérébraux : Comment l’université Purdue contourne le défi de la transmission de données

Des chercheurs américains ont mis au point une nouvelle technique pour transmettre des données depuis des implants cérébraux. Leur solution permet une communication haut débit et très basse consommation, même s’il est nécessaire de porter un appareil ressemblant à un casque audio.

L’un des obstacles dans le développement d’implants cérébraux est la manière de transmettre les données relevées par ces appareils. Le corps a tendance à les envelopper de tissus, limitant les signaux qui doivent alors être plus forts. Ceci nécessite plus d’énergie, alors que les implants sont très limités. Des chercheurs de l’université Purdue aux États-Unis travaillent sur ce qu’ils appellent l’Internet des corps (IoB), le croisement de l’Internet des objets (IoT) et du corps humain.

Dans un article publié dans la revue Nature Electronics, ils expliquent comment ils ont réussi à créer un système de communication sans fil pour implants cérébraux en utilisant les propriétés du tissu humain. Leur méthode s’appelle la communication cérébrale quasi statique biphasique (BP-QBC).

Une communication sans fil haut débit

Les chercheurs transmettent les signaux sur une bande de fréquences spécifiques, pouvant aller jusqu’à quelques dizaines de mégahertz. Ce sont des fréquences transmises bien plus facilement par les tissus, et qui permettent tout de même une communication haut débit avec l’implant. Pour capter les signaux, le patient porte un appareil contenant des électrodes, et qui prend la forme d’un casque audio. Cela permet une communication « haut débit », pouvant atteindre 10 Mbps.

Selon les chercheurs, cette approche permettrait de réduire sensiblement la consommation électrique pour la transmission de données, qui est alors divisée par 41 à une fréquence de 1 MHz pour atteindre seulement 0,52 microwatt.

Ils espèrent que cette avancée permettra de créer de nouveaux implants afin de faire progresser les recherches sur la maladie de Parkinson, le syndrome Gilles de la Tourette, l’épilepsie, la dépression, ou encore les troubles obsessionnels compulsifs (TOC).

Source : futura-sciences.com

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