L’industriel de l’armement KNDS (Nexter) et Naval Group ont réalisé une démonstration d’attaque par saturation des positions ennemies avec une centaine de drones.
L’attaque par saturation des défenses ennemies, c’est ce que permettent de réaliser les essaims de drones. Les Américains s’y préparent sous fond de tension avec la Chine pour Taïwan. Les Chinois aussi.
En France, les militaires y pensent aussi et c’est avec une combinaison d’une centaine de mini drones que KNDS (Nexter) et Naval Group ont montré le potentiel d’une attaque en essaims lors d’une démonstration avec la Section technique de l’armée de Terre (STAT).
Les drones – des modèles fournis par le constructeur français Parrot – sont synchronisés durant leur vol par un logiciel mis au point par l’entreprise Icarus Swarms basée à Bordeaux.
Attaque par saturation et reconnaissance
Avec une telle nuée de drones, l’adversaire ne sait plus où donner de la tête et ses défenses peuvent être neutralisées pour un coût et des risques minimisés. Mais les partenaires ont également démontré que combinés en petites unités de six drones, les essaims peuvent également être utilisés pour des missions de reconnaissance pour cartographier en temps réel et détecter les positions ennemies.
Ce type de missions pourrait s’effectuer à proximité du front à partir d’un blindé Serval. Cette initiative fait écho à celle menée depuis l’année 2022 par la DGA avec son programme Tactical Multi-Objectices Swarming UAVs (TAMOS). Ce projet qui est dirigé par Safran et Squadrone-Systems est censé s’imbriquer avec le Scaf dont Futura avait décrit les enjeux.
Source : futura-sciences.com
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