Enseignement supérieur -Recherche scientifique, la côte d’ivoire s’inspire du modèle Suisse.
La Suisse est un modèle de réussite dans les domaines de la Recherche et de l’Innovation. Pourquoi alors ne pas s’en inspirer ? C’est dans cette optique que le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, le professeur Adama DIAWARA y effectue une mission, du 26 au 30 juin 2023, en compagnie d’une forte délégation du Conseil d’administration du Fonds pour la Science, la Technologie et l’Innovation – FONSTI.
Pour cette première journée du lundi 26 juin 2023, la délégation Ivoirienne s’est rendue successivement à l’institut tropical de santé publique (Swiss TPH), à l’université de Bâle et à la mairie de ladite ville.
Lors de la rencontre avec les responsables du Swiss TPH, le premier responsable de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique en Côte d’Ivoire s’est voulu très précis. La Suisse constitue un modèle de réussite en matière de recherche et d’innovation, il faut pouvoir s’en inspirer, a-t-il dit en substance.
Selon le ministre, ‘’le Centre suisse de recherche scientifique (CSRS) joue un rôle leader dans la coopération scientifique entre la Suisse et la Côte d’Ivoire depuis plus de 72 ans. (…).
Le Swiss TPH a été président du comité de pilotage du Pasres (Programme d’appui stratégique à la Recherche scientifique, embryon du Fonsti), et à ce titre, il nous a aidé dans le choix de projets de recherche de qualité’’.
Hormis cela, le ministre a relevé que la contribution de la Suisse dans la production scientifique au plan mondial est un facteur tout à fait pertinent de la compétitivité de la recherche Suisse. «La recherche et l’innovation sont aujourd’hui et plus que jamais des modèles de développement économique, culturel et social. Les grands défis auxquels nous sommes confrontés de nos jours nécessitent des partenariats serrés entre nos différents chercheurs (…). Je pense essentiellement aux défis globaux concernant la santé, le changement climatique et l’environnement. Dans tous ces domaines, le Swiss TPH offre des compétences reconnues au plan international ( …) », a fait savoir le ministre.
Toute chose qui explique la présence de la délégation Ivoirienne dans cet institut, mais également à l’Université de Bâle, qui est un pôle d’excellence.
Créée depuis plus de 560 ans, l’université de Bâle, la plus ancienne des universités suisses fait partie des meilleures universités au monde. Elle a produit dix prix Nobel et 2 présidents de confédération générale suisse.
Recevant la délégation Ivoirienne, jürg Utzinger, directeur de Swiss TPH et ses proches collaborateurs ont présenté l’institut et les projets sur lesquels travaillent actuellement les chercheurs et doctorants de l’institut. Une visite de la délégation ivoirienne, fort appréciée par le directeur de l‘institut qui n’a pas manqué de relever qu’il s’agit d’un partenariat gagnant-gagnant avec la Côte d’Ivoire.
A l’étape de l’université de Bâle, après la présentation de ce temple du savoir, le vice-président chargé de la recherche, Torsten Schwede a soutenu que la particularité de cet institut est la recherche financée par le Fonds national Suisse (FNS). Quant à Walter Salzburger, professeur de Zoologie et biologie évolutive, il a présenté l’actuel projet en aquaculture et psyculture. Notons qu’outre ces deux domaines, les recherches en mathématique demeurent une spécificité de cette université.
La délégation Ivoirienne a terminé sa journée à la confédération de Bâle (Mairie), une institution qui appui financièrement les universités de cette ville. Le Président du Conseil (le maire), Beat Jans, s’est dit honoré de cette visite, qui selon lui, est un signe fort de l’excellente relation entre ces deux pays, ‘’un signe fort de l’importance de la recherche pour ces deux pays’’.
Notons qu’outre Bâle, le ministre et sa délégation, se rendent dès ce mardi 27 juin 2023 à Berne à l’Académie suisse des sciences ; au secrétariat d’Etat à la Formation, à la Recherche et à l’Innovation (SEFRI) ; à la Direction du développement et de la Coopération ; au Fonds national suisse de la recherche (scientifique (FNS) ; ensuite à l’école polytechnique fédérale de Lausanne et enfin à Genève.
Source : enseignement.superieur.ci
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