Ils sont nombreux à continuer d’uriner sur les voies publiques et dans les caniveaux dans le district d’Abidjan. En tout cas, c’est ce qui est donné de constater tous les jours. Et ce, malgré le projet de loi qui interdit cette pratique.
Selon l’article 122 de ce projet de loi, ”est puni d’un emprisonnement de quinze jours à trois mois et d’une amende de 10 000 à 100 000 FCfa ou de l’une de ces deux peines, quiconque urine ou défèque sur la voie publique, dans les caniveaux, places et plages publiques”.
Le lundi 26 nuit, ils étaient très nombreux pendant l’embouteillage à sortir de leur véhicule pour se soulager dans les caniveaux. Certains ne se donnent même pas la peine de se cacher pour le faire.
Cette scène surréaliste
C’est le cas de cette jeune dame qui a carrément uriné sur la chaussée juste à côté du véhicule stationné dans le bouchon. Ce, au vu et au su de tous. Elle n’a pas pris de pagne pour se couvrir alors qu’elle portait un pantalon Jeans. Cette scène surréaliste s’est déroulée au carrefour ancien Koumassi.
Face aux réprobations des uns et des autres, elle lance : « Où voulez-vous que j’urine ? » Comme pour se justifier, elle affirme qu’elle n’arrivait plus à se retenir. « En plus, il n’y a pas assez ou pas de toilettes publiques dans le district d’Abidjan », a-t-elle insisté.
Un agent de la mairie de Koumassi qui assistait à la scène, explique pour sa part que cette mesure d’interdiction doit être accompagnée d’un grand plan de construction de toilettes publiques dans la ville d’Abidjan avant de passer à la répression.
Source : Frat mat
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