Le ministère de l’Éducation nationale et de l’Alphabétisation, à travers la direction de l’Éducation non formelle, a procédé, le mercredi 12 juillet, à Cocody, à l’ouverture d’un atelier-bilan des activités de ladite direction.
Des communications, il ressort que « 300 000 enfants issus du système islamique d’éducation et 4000 autres dans les classes passerelles en 2022 ont été formés ».
En effet, le renforcement continu du dispositif d’éducation et de formation contribue à réduire significativement les inégalités et disparités. Il a pour but essentiel de démocratiser l’accès à la connaissance et le développement du potentiel humain.
Pour Eloi Kouassi, représentant la ministre dudit département, cela constitue le point de départ d’un vaste programme axé sur les objectifs de développement durable 4 (Odd4-Education de 2030) auxquels la Côte d’Ivoire adhère à plus d’un titre.
« Dans toutes ses composantes, plurielles, variées et complémentaires, par sa pluralité et sa diversité, l’Éducation ne doit jamais cesser d’être ce qu’elle est par excellence : vecteur de transmission-acquisition de valeurs et de richesses », a-t-il souligné.
C’est pourquoi, le Plan national de développement et les politiques sectorielles visent à induire et à consolider les actions mesurables en lien avec les différentes dimensions du développement du capital humain.
Pour Eloi Kouassi, accorder une place de choix à l’éducation non formelle est une option stratégique digne d’intérêt. « Prenant la pleine mesure des forces et des faiblesses du système éducatif ivoirien, le Président de la République, Alassane Ouattara, a décidé de promouvoir ce secteur pour lutter efficacement contre l’analphabétisme et impulser le développement économique et social du pays », explique-t-il.
A l’en croire, l’offre éducative doit être exhaustive, holistique, inclusive et pertinente. Mais avant, Anita Suzanne Traoré, directrice de l’éducation non formelle, a rendu un hommage à la ministre Mariatou Koné. Pour elle, l’éducation non formelle concerne toutes les offres alternatives contribuant à offrir aux populations, un accès à l’éducation. Pour rappel, selon l’Unesco, en 2018, la Côte d’Ivoire comptait près de 10 millions d’analphabètes.
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