Le Secrétariat Permanent de l’Autorité Nationale pour la mise en œuvre de la Convention sur les Armes Chimiques (SP/ANCAC), a organisé, ce mercredi 08 mai 2024 à l’Institut des Sciences à Ouagadougou, un atelier sur la Convention Relative aux Armes Chimiques au profit des étudiants de l’Institut des Sciences et de Technologies (IST/ENS). L’objectif est de former et de sensibiliser ces étudiants sur la convention de l’Organisation pour l’Interdiction des Armes Chimiques (OIAC) adoptée en 1997. La cérémonie de lancement a été présidée par le Dr Roger Honorat Charles NEBIE, Directeur de Cabinet représentant le Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.
Le Directeur de Cabinet du Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation a salué le Secrétariat Permanent de l’Autorité Nationale pour la mise en œuvre de la Convention sur les Armes Chimiques (SP/ANCAC), pour cette initiative qui va permettre de sensibiliser les futurs éducateurs sur les dangers de ses armes.
Considérées comme des armes de destruction massive, les armes chimiques ont causé la mort des milliers de personnes dans le monde. « Les Armes Chimiques faut-il le rappeler, ont causé la mort de 90.000 personnes avec plus d’un million de blessés au cours de la première guerre mondiale. Citons entre autres, l’utilisation du gaz moutarde à Ypres en Belgique en 1915, ayant causé 5 000 morts. Il vous souviendra également, les chambres à gaz dans les camps de concentration où Hitler (1938-1945) utilisait le cyanure d’hydrogène et le sarin pour exterminer les juifs. En 1995, dans le métro de Tokyo, au Japon une attaque terroriste au gaz sarin avait causé la mort de 150 personnes. Tout récemment (2013) en Syrie, l’utilisation du chlore dans les faubourgs de Damas », a indiqué le Directeur de Cabinet.
La récurrence de l’utilisation des armes chimiques dans le monde et ses conséquences ont suscité la mise en place par la communauté internationale de l’Organisation pour l’Interdiction des Armes Chimiques en 1997 afin de contrôler leur utilisation et la mise en œuvre de la Convention sur l’Interdiction des armes chimiques dont le Burkina est membre.
Au regard de l’importance de cette convention, le représentant du Ministre chargé de la Recherche a encouragé le SP/ANCAC à poursuivre ces actions de sensibilisation et de formation auprès de la jeunesse afin de maîtriser tous les dangers liés aux produits chimiques.
Source : MESRI
laissez un commentaire