Dans sa quête d’information, Kantigui est tombé sur une note signée du ministère de l’Enseignement de Base, de l’Alphabétisation et de la Promotion des langues nationales, invitant les promoteurs d’établissements d’enseignement privés à ne prendre, « sous aucun prétexte », des mesures tendant à l’augmentation des frais de scolarité. Le département qui reconnait la place importante de l’initiative privée dans le système éducatif, a cependant rappelé que les crises sécuritaires ont fragilisé le pouvoir d’achat des ménages. « Le fonctionnement de vos différents établissements contribue à la scolarisation d’une proportion importante d’enfants de notre pays en leur garantissant l’accès à la qualité. C’est pourquoi, je vous exhorte à poursuivre votre engagement à accompagner l’Etat en ne prenant, sous aucun prétexte, des mesures tendant à l’augmentation des frais de scolarité qui constituerait un obstacle à l’accès à vos établissements, dans un contexte national globalement difficile. Ceci aurait pour conséquence la déscolarisation de plusieurs enfants dont les déplacés internes et susciterait les tensions au sein des ménages déjà éprouvés », a pu lire Kantigui, dans la note. Kantigui, qui souscrit entièrement à cette vision, s’adjoint au département en charge de l’enseignement de base pour inviter l’ensemble des acteurs concernés à faire preuve de patriotisme afin d’alléger la souffrance des parents.
Pédiatrie Charles-de-Gaulle : de nombreux malades en attente d’intervention
Kantigui était dans les locaux du Centre hospitalier universitaire pédiatrique Charles-de-Gaulle (Ouagadougou), la semaine dernière, pour rendre visite à un malade. Mais, une nouvelle est tombée dans l’oreille de Kantigui et l’a quelque peu refroidi. En effet, a-t-on soufflé à Kantigui, depuis mars 2023, un bébé de cinq mois avait été diagnostiqué d’une malformation de naissance qui nécessite une intervention chirurgicale. Depuis lors, l’enfant, sous des traitements, a pu faire sa Consultation pré-anesthésique (CPA) en vue de faire l’intervention chirurgicale. Malheureusement, deux ans après, l’enfant attend toujours son opération. Ses parents fatigués de la situation ont voulu comprendre. De ce qui est revenu à Kantigui, le chirurgien traitant a fait comprendre que cette lenteur se justifie par la capacité d’accueil du bloc opératoire au sein de la pédiatrie de la formation sanitaire et qu’il aurait à ce jour de nombreux autres enfants qui attendent d’être opérés. Face à cette situation, Kantigui qui salue les efforts déjà fournis par les autorités sanitaires, saisit l’occasion pour lancer un cri du cœur afin qu’une solution soit trouvée pour le bonheur des enfants.
Bittou : l’école primaire publique de Kanyiré sans toit
Par ces temps de vacances scolaires qui tirent vers leur fin, il est tombé dans l’oreille de Kantigui que le cœur des élèves et enseignants de l’école primaire publique de Kanyiré, village de la commune de Bittou, recommence à battre la chamade. En effet, a-t-on dit à Kantigui, suite à de fortes pluies tombées en juillet 2022, le toit des salles de classe de l’école a été décoiffé par le vent. De même, les portes et les fenêtres ont été fortement endommagées. Depuis lors, la réfection des dites classes traîne, obligeant les élèves à prendre les cours dans ces classes sans toit. A l’approche de la rentrée scolaire 2024-2025, le personnel enseignant, les enfants et leurs parents sont donc préoccupés au plus haut point. Toutefois, Kantigui a appris qu’une délégation en charge de l’éducation s’est déportée sur les lieux à l’effet de constater les dégâts et prendre les dispositions qui s’imposent. Les sources de Kantigui ont précisé que face à cette situation, une association des jeunes pour le développement de la localité entend y apporter sa pierre, à travers une contribution volontaire de ses membres et de bonnes volontés pour la réfection des classes. Avant la rentrée scolaire, l’association, a-t-on rapporté à Kantigui, s’est mobilisée en vue de faire des hangars. Kantigui salue cette initiative citoyenne et appelle les autorités en charge de l’éducation et toute autre bonne volonté à contribuer à trouver une solution définitive à cette situation. Il y va de l’avenir de centaines d’enfants.
Source : aouaga
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