Le Centre national des manuels et fournitures scolaires (CENAMAFS) du Burkina Faso a lancé un atelier crucial pour la validation de dix nouveaux titres de manuels scolaires, accompagnés de leurs guides pédagogiques en vue d’améliorer l’éducation.
Cet événement se déroule du 8 au 12 juillet 2024 à Ouagadougou, avec pour objectif de moderniser l’offre éducative du pays.
Ce projet ambitieux est soutenu par le Ministère de l’Éducation nationale de l’Alphabétisation et de la Promotion des Langues nationales (MENAPLN), en collaboration avec la Banque mondiale à travers le Projet d’Amélioration de l’Accès et de la Qualité de l’Éducation (PAAQE). Les nouveaux titres de manuels scolaires couvrent des disciplines variées telles que les Sciences de la Vie et de la Terre, les Mathématiques, l’Histoire Géographie, le Français, ainsi que d’autres matières spécifiques à la classe de seconde comme les Mathématiques, les SVT, l’Allemand, l’Histoire et la Géographie.
Évariste Guibré, chargé de mission représentant le ministre de l’Éducation nationale à l’ouverture de l’atelier, a souligné l’importance de mettre à jour les manuels scolaires actuellement obsolètes au Burkina Faso. Il a noté que cette obsolescence compromet l’efficacité pédagogique et didactique des manuels, ainsi que leur utilisation par les enseignants et les élèves.
Richard Guillaume Toni, Directeur général du CENAMAFS, a mis en avant l’approche endogène adoptée pour ce projet, visant à produire des manuels adaptés aux réalités socio-culturelles du Burkina Faso. Il a affirmé que cette initiative permettra aux élèves d’avoir des ressources conçues localement, par des Burkinabè pour des Burkinabè.
L’atelier en cours de validation des manuels et guides pédagogiques marque une étape cruciale avant leur adoption définitive. Il est également prévu d’intégrer des approches modernes telles que l’Approche par les Compétences/Pédagogies de l’Intégration (APC/PI) et d’envisager la digitalisation des manuels scolaires pour les rendre plus accessibles aux élèves et aux enseignants.
Source : aouaga
laissez un commentaire