Les épreuves écrites du Bepc session 2023 ont démarré sur toute l’étendue du territoire national le 12 juin. Pendant cinq jours, les candidats seront soumis à plusieurs épreuves qui ont besoin de surveillance.
Au centre Epp Sogefiha 1 de la commune de Port-Bouët, ce sont au total 18 salles de composition. Aussi, sur 39 surveillants attendus, seulement 16 ont répondu présents le premier jour. Pour combler le vide, les membres du secrétariat ont fait office de surveillants.
Mais la situation risque d’aller de mal en pire. Alors que la responsable du centre, Konan Akissi Chantal épouse Angaté, espère que les retardataires prennent le train en marche pour le jour suivant, grande est sa surprise d’entendre certains propos.
À l’en croire, des enseignants réquisitionnés pour cette tâche dans cet établissement sont pour la plupart des instituteurs. Et ces derniers menacent de ne pas se rendre dans le centre d’examens les jours suivants puisque la surveillance n’est pas rémunérée comme la correction.
« C’est difficile. Ce sont des enseignants du primaire qui se plaignent d’avoir été sollicités pour surveiller un examen du secondaire… », craint la cheffe du centre. Selon elle, les autorités devraient prendre des dispositions pour régler cette situation récurrente.
Indiquons par ailleurs que les enseignants du primaire ne sont pas habilités à corriger les épreuves écrites du Bepc alors que cette action est rémunérée contrairement à la surveillance.
Source : fratmat.info
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