Les étudiants en soins infirmiers à l’Institut national de formation des agents de santé (INFAS) ont été formés sur la pathologie de la drépanocytose, lors d’une conférence animée par Ismaël Patrice Achirou, un cadre supérieur de la santé.
M. Achirou a relevé que cette pathologie est très endémique dans les pays du Sud. Elle est une maladie du sang et de la « falsi-formation » du globule rouge. Il estime plus que nécessaire pour les étudiants de connaître la drépanocytose, en vue de faciliter la prise en charge des malades.
« Le défi majeur aujourd’hui est de s’assurer de la formation des professionnels de santé notamment les paramédicaux et les médecins, et de mettre sur l’ensemble du territoire, des centres de prévalence de référence pour pouvoir assurer la prise en soin au quotidien », a révélé le conférencier, lundi 19 juin 2023 à l’INFAS sis à Abidjan Treichville, lors de la célébration de la Journée mondiale de la drépanocytose.
Pour lui, le sujet drépanocytaire peut vivre sa vie pendant longtemps. Pourvu que l’on anticipe avec les soins pour éviter les complications. En Côte d’Ivoire, le taux de prévalence de la drépanocytose se situe entre 14 et 18%, a-t-il relevé.
Dr Amadou Touré, représentant le Centre national de transfusion sanguine de Côte d’Ivoire (CNTS-CI), s’est fait accompagner par un drépanocytaire âgé de 31 ans. Le moyen de confirmer qu’on peut bien vivre et vivre longtemps avec la drépanocytose, si on écoute les conseils du médecin.
« Il y a plusieurs types de drépanocytaire et c’est le type anémique qui domine. Le sujet devra vivre avec son anémie toute sa vie. Tout en ayant besoin de sang qui progressivement devient disponible en Côte d’Ivoire », a fait savoir M. Touré.
Source : AIP
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