Les leaders communautaires des villes de Botro et de Béoumi ont été exhortés à intensifier la lutte contre la rage, lors d’une campagne de sensibilisation organisée jeudi 13 et vendredi 14 juin 2024 dans ces localités par le comité local de lutte contre la rage de Bouaké (CLLCR), en collaboration avec l’antenne de l’Institut national d’hygiène publique (INHP) de Bouaké et la direction régionale des Ressources animales et Halieutiques.
L’initiative, soutenue techniquement et financièrement par le projet Breakthrough action, financé par l’USAID, vise à élargir la sensibilisation dans la région et à atteindre l’objectif d’éradication totale de la rage d’ici 2030.
Au cours de ces séances de sensibilisation, plusieurs aspects importants de la lutte contre cette maladie de la rage ont été abordés. Les participants ont été ainsi instruits sur la nature de la rage, ses impacts dévastateurs sur les animaux et les humains, les modes de transmission, ainsi que les mesures préventives essentielles.
La séance de Botro a été l’occasion pour le préfet du département, Odette Ella Gbanda, de souligner l’importance de l’engagement communautaire dans cette lutte vitale. Elle a également annoncé la mise en place imminente d’un comité local dédié à la lutte contre la rage dans chaque localité urbaine et rurale de Botro. « Cette mesure vise à intensifier les efforts de sensibilisation et à assurer une couverture maximale contre cette maladie encore trop présente dans certaines communautés », a justifié l’autorité préfectorale.
Il en sera de même à Béoumi où le préfet du département, Traoré Imelda, procédera également à l’installation de plusieurs comités de lutte contre la rage en charge d’intensifier les efforts pour éradiquer cette maladie qui fait beaucoup de victimes dans la population. Plusieurs cas de rage ont, notamment, été détectés dans le département de Béoumi dont un mortel en 2020 et sept non mortels en 2023 et en 2024.
Source : AIP
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