La directrice de la gestion des malades au centre de référence de la drépanocytose au Centre hospitalier universitaire (CHU) de Brazzaville, Pr Olivia Atipo Galiba Tsiba, a plaidé pour l’obligation du dépistage précoce de la drépanocytose, désormais possible grâce à l’électrophorèse de l’hémoglobine, pour une meilleure prise en charge et une qualité de vie de l’enfant malade.
Pr Atipo a fait ce plaidoyer mercredi 24 avril 2024, au terme d’un atelier portant sur la prise en charge de l’enfant drépanocytaire, à l’hôpital Saint Jean Baptiste de Bôdô, commune de N’douci. Pour elle, le dépistage précoce, en plus de permettre de vivre au-delà de cinq ans d’âge, permet une meilleure prise en charge, une qualité de vie permettant à l’enfant de bien vivre et aussi longtemps.
Elle en appelle aux pouvoirs publics et à tous les bailleurs à prendre en compte le dépistage précoce de la drépanocytose, qui est reconnue par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et les Nations Unies, comme une priorité de santé publique en Côte d’Ivoire, au regard du nombre sans cesse croissant d’enfants malades, dont 200.000 en moyenne en Afrique.
Pr Olivia Atipo est également revenue sur les manifestations cliniques de la drépanocytose qui est héréditaire, a -t-elle dit. La drépanocytose touche l’hémoglobine qui prend la forme d’une faucille, ce qui rend difficile le transport de l’oxygène et entraîne les fortes douleurs et l’anémie répétées.
Source : AIP
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