L’Association nationale des techniciens anesthésie et réanimation du Togo (ANTART) a récemment tiré la sonnette d’alarme sur une situation préoccupante concernant la prise en charge des hémorragies obstétricales dans le pays.
L’association a souligné un déficit criant en moyens et en formation adéquate des spécialistes, mettant en lumière une insuffisance qui compromet la qualité des soins offerts aux patientes.
Selon l’association, il est crucial que des protocoles clairs et détaillés d’anesthésie, de réanimation et de gestion des urgences soient affichés dans les blocs opératoires. L’amélioration de la prise en charge des hémorragies obstétricales ne repose pas seulement sur la disponibilité de l’équipement médical, mais également sur la compétence et la préparation des équipes médicales.
L’augmentation des cas d’hémorragies obstétricales représente un véritable défi pour le système de santé togolais, nécessitant une adaptation rapide pour prévenir une crise sanitaire plus grave. L’ANTART insiste sur la nécessité urgente de développer des programmes de formation continue et de sensibilisation pour tous les acteurs de la chaîne de soins, allant du personnel hospitalier aux décideurs politiques.
En appelant à un soutien concret pour améliorer la gestion des hémorragies obstétricales, l’ANTART espère une action rapide qui permettra de réduire le nombre de cas critiques et de sauver davantage de vies. L’organisation reste engagée à collaborer avec le gouvernement et d’autres partenaires pour renforcer les capacités des professionnels de santé et garantir un avenir plus sûr pour les femmes confrontées à ces urgences médicales.
Source : alome
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