Le ministre de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture maladie universelle, Pierre Dimba a révélé un gap de cinq milliards de FCFA par an pour financer les activités du Programme national de la lutte contre le VIH/SIDA.
Lors de la 9e session du Conseil national de lutte contre le VIH/Sida (CNLS), M. Dimba a évoqué d’autres défis à relever pour l’élimination totale de la maladie d’ici 2030.
Il s’agit entre autre de la persistance de la stigmatisation et le discrimination à l’endroit des Personnes vivant avec le VIH/SIDA (PVVIH), l’inégalité d’accès des enfants aux soins et services, la perte de vue de nombreux patients ayant débuté les traitements anti-retroviraux, le non-fonctionnement des comités régionaux de lutte contre le SIDA (CRLS), les difficultés structurelles et financières de la Nouvelle pharmacie de la santé publique et bien d’autres.
Face à ces défis, le Vice-président de la République, Tiémoko Koné Meyliet a appelé à la mobilisation de ressources domestiques, à travers divers mécanismes, notamment le Fonds national de lutte contre le Sida (FNLS), la fiscalité et la para-fiscalité, des soutiens budgétaires de l’Etat et des collectivités, ainsi que les contributions propres des entreprises au profit des agents.
M. Koné a salué la contribution attendue de la Couverture Maladie Universelle dans le parcours de soins. Tout en engageant le Gouvernement à approfondir les solutions proposées en vue de traduire les recommandations en décisions.
L’analyse des tendances et la dynamique de l’épidémie montre une baisse de 66% du nombre de nouvelles infections et une baisse de 70% du nombre de décès lié à la maladie.
Source : AIP
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